Wajdi Chérif, tour à tour improvisateur et compositeur, s'impose comme un
artiste de talent grâce à un
son et des couleurs très personnelles.
Pianiste autodidacte, il découvre l'improvisation et oriente
son jeu dans le sens d'une plus grande liberté musicale lorsqu'il découvre le
jazz. Il trouve dans cette musique de prestigieux inspirateurs dont Bill Evans,
Chick Corea, Keith Jarret, Joe Henderson et bien d'autres.
C'est en 2001 que Wajdi Chérif entame une série de concerts d'exception, dont l'apothéose sera
une scène partagée avec l'immense
Archie Shepp lors du Festival Jazz à Tunis. Cette même année,
il est chargé de
diriger les ateliers de jazz du Festival International de Jazz de Tabarka avec
des invités de renoms tels que Paco Sery, Al Di Meola, Freddy
Ravel, etc.
Wajdi Chérif sera rapidement remarqué par le pianiste et grand pédagogue Bernard Maury
qui lui fera découvrir de nouveaux
horizons en lui révélant sa propre identité musicale qui inspire à idéal
créatif universel.
La musique de Wajdi Chérif célèbre le syncrétisme de
sonorités et d'expressions
appartenant à différentes
histoires qui se retrouvent sous les mains du pianiste. L'aboutissement est une
musique nouvelle et envoûtante où se rencontrent le jazz et la musique arabe,
autant d'ingrédients qui contribuent à créer un univers mystique doré de
nuances qui nous invitent au voyage. Sa
technique pianistique et sa créativité
musicale, ses recherches rythmiques et harmoniques souvent audacieuses, donnent
à son jeu une marque très singulière.
Wajdi Chérif se produit avec son groupe à l'Institut du
Monde Arabe (IMA) à Paris dans le cadre du Festival des Musiques de l'IMA 2004 et participe au festival de Jazz à la
Villette à Paris. Il est
invité à se produire au Majazz Festival en Algérie en 2003, au festival Tanjazz
au Maroc, Couleurs Jazz Festival à Tunis en 2005.
Si Phrygian Istikhbar, son premier album fut celui de l'introspection, Jasmine (Mourad
Benhammou à la batterie, Yoni Zelnik à la contrebasse, David
Sauzay aux saxophones et flûte et Hamdi Makhlouf au luth arabe)
est certainement celui de la
maturité, Wajdi s'y émancipe de la musique de ses maîtres spirituels et ne nous dévoile peut-être pas un jazz métissé,
mais une rareté musicale révélant un métis jazzifié...
"Pochade", le 1er titre
de "Jasmine" a reçu la mention "Honorable" au International Songwriting
Competition (USA). Parmis les membres du jury
figurait Sonny Rollins, John Scofield, Steve Vai... "Jasmine" a remporté
également le concours "Indie Acoustic Project" au USA. Elue comme "l'un
des Meilleurs albums de l'année 2005.
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